Notre itinéraire nous emmenais a Guilin en passant par Kunning (deux vols avec China Eastern et Southern) pus 1.5 heures avec transport de l’hôtel. Malheureusement notre vol Lijiang-Kunning a été en retard de 1.15 heure et nous avons manqué la connexion pour Guilin.
Tous les vols vers Guilin le lendemain étaient plein, nous avons due négocier un billet gratuit vers la ville de Nanning, ou nous sommes ce matin après une bonne nuit dans un 5 étoiles, déjeuner inclus @ $60 par chambre!
Nous avons engagés un chauffeur et véhicule pour se rendre a Li River aujourd’hui, un voyage de 5-6 heures, nous comptons faire le mieux de la situation et apprécier le paysage de la campagne du sud…
Suzanne écrit: Yanning
Nous quittons la ville de Nanning, sous un ciel brumeux, assez bien reposés.
La mésaventure d’hier nous a conduit à 6 heures de notre destination.
Le personnel de l’hôtel nous a procuré une vouture et 2 conducteurs pour se rendre à Yangshuo, 5 ou 6 heures de route.
Nous arrivons à Yangshuo vers les 3 heures PM.
Petit village, très touristique, qui a gardé une atmosphère sympathique, une excellente base pour découvrir cette zone de pics karstiques et de rizières.
Région de formation calcaire caractérisée par la prépondérance du drainage souterrain et par le développement d’une topographie originale due à la corrosion.
Nous habitons au Li River Retreat, hôtel modeste le long de la rivière Li, village de 430 habitants situé au pied des célèbres montagnes de la Lune, les étrangers l’appellent «Moon Village. »
Une soirée tranquille après notre long trajet quand même très agréable, délicieux souper à l’oriental au resto de l’hôtel. Demain croisière sur le Li.

En route vers Yangshuo, les montagnes genres pains de sucre nous émerveillent…
En ville, c’est pauvre, beaucoup de poussière…

Notre auberge, très très pittoresque…
Julie écrit:
Au sud du Guanxi, la ville de Nanning.
Arrivés hier soir après la course folle à l’aéroport de Kunming pour récupérer nos bagages et faire l’enregistrement parce que le premier vol était en retard.
De Kunming, nous devions prendre le vol pour Guilin, déjà à une heure trente de voiture de notre destination, la ville de Yangshuo, sur la rivière Li.
Donc, à Kunming, ce fut, de tergiversation en presqu’engueulade avec la compagnie aérienne et en dernier recours, nous avons même tenté de faire attendre le vol.
C’est le dernier vol pour Guilin ce soir, demain il ne reste qu’un siège, on vous place à l’hôtel pour les 2 prochains jours qu’elle nous dit. No no no no no nous avons quelqu’un du Canada haut placé avec nous, nous devons partir ce soir que Suzanne leur dit mais rien n’y a fait, le capitaine n’a pas voulu nous attendre, la soute à bagages était fermée, on est restés sur le quai.
Walter pas très loin visionnant la scène s’approche pour nous aider, peut-être encore une arnaque mais WTF nous avons besoin de lui. Il téléphone pour annuler notre transport qui était déjà parti pour Guilin et informe les gens de l’hôtel que nous arriverons demain, prends nos bagages, nous laisse son no de cell pour de futurs besoins et nous reconduit à l’embarquement. Finalement sa gentillesse nous laisse perplexe, il ne voulait que nous aider.
Il est 18 heures, on nous dit qu’il y a un vol dans 2 heures pour Nanning, beaucoup plus au sud, 435 kilomètres de Guilin. Et ce vol est aussi en retard d’une heure!
Avant notre départ, Jasmine nous narguait avec les statistiques de retard des vols en Chine: 82 pour cent retardés.
Dans notre cas, à date, ce fut 100 pour cent, 3 vols sur 3.
Pas le choix, on l’a pris. Ensuite, on verra bien ce qu’on fera avec la situation!
De l’aéroport, on a réservé l’hôtel pour passer la nuit a Nanning.
On n’a jamais trouvé la navette qui devait nous amener à l’hôtel, on a pris un taxi.
Train, autobus, trop complexe et on est peut- être trop nord américains, ou bourgeois, on réussit à réserver une mini van et chauffeur, départ le lendemain matin!
On se tape donc 6 heures de route, avec 2 chauffeurs qui ne parlent pas un mot d’anglais…
Petite musique d’ambiance chinoise dans le véhicule, les gars sont tellement timides, je crois qu’ils n’ont pas vu souvent 4 caucasiens perdus!
Bon, le grand avantage dans toute cette aventure: le café de l’hôtel était très bon!
Vous comprendrez qu’on le prend avec philosophie et humour…
Le GPS de la tablette de Charles nous dit que nous sommes à moins de 600 pieds d’altitude, sur le plancher des vaches donc, moins essoufflant pour nos poumons, on arrive d’une semaine à 8 milles pieds en altitude à Lijiang.
Excusez la construction de cette phrase, je suis fatiguée.
Vous comprenez, j’en suis certaine, intelligents comme vous êtes.
Un peu de poésie maintenant: les visages sont plus fins, on sent la proximité avec le Vietnam, le Laos peut-être aussi, la langue nous semble plus chantante, plus adoucie.
Climat tropical, bougainvillées, hibiscus et palmiers en bordure d’autoroute. Chaleur humide, après tout, seulement 2 heures du Vietnam, justement.
Suzanne pique un petit roupillon dans la van, on est silencieux.
Tout baigne!